Et tous ces regrets de baisers fanés, et tous ces chagrins nés du matin, ces aubes fières et aventurières, s'insinuant dans le présent de ces amours que l'on dit de toujours que l'on dirait "à jamais", mais jamais n'est qu'un reflet, tremblotant et fuyant, le miroir d'un désespoir, pâle réflection d'un garçon. Plus un enfant, un peu plus grand, mais insouciant, inconscient, malgré la haine qui le déchaîne, malgré le coeur de ses malheurs, et cette envie, grave, dont il jouit, de tout détruire, de tout maudire, de tout casser, tout mépriser, et renouveler, et redonner, la possibilité d'éclore aux années, même si la chair, putréfiée, amère, s'étend et... se détend pour abîmer tout ce passé que le gamin essaie en vain de camoufler, de purifier, mais ce voyou d'un peu partout réussira et modifiera un bout du monde, un bout de mes yeux, de mes désirs amoureux