Je déteste les "après", enfin je crois, dans beaucoup de cas... J'ai attendu depuis si longtemps cette année qu'arrivent les fêtes que, cette nuit, je me sens très très déprimée. La déprime post-noël. Avant je déprimais car je ne passais plus Noël avec Lui... là j'y ai pensé après: "que lui a-t-il offert? A-t-elle décoré leur logement, est-il heureux, où ont-ils passé le 24, et le 25...?" STOP!!!
J'ai dit à Poup, "un somnifère et dodo", et me voilà à 4 heures du mat', cherchant toutes les excuses du monde (et aucune de valable) pour ne pas monter m'allonger à côté de mon malade de chéri. Pourtant j'ai froid, j'ai mal au ventre (ça m'apprendra...), les yeux se plissent et je déprime!!! Marre de ne pas m'écouter en temps et en heure. "-Voilà, il est minuit, tu vas prendre ce cachet du Diable et aller te coucher de suite après..." et ben non... tourne et vire, toujours en rond et puis le vide affolant de la nuit, pourtant parfois si complice, ce vide qui m'oppresse et me laisse un sale goût de ferraille dans la bouche... j'ai une haleine de vieux clou rouillé. Charmant.
Je suis lasse de ces insomnies qui vont et viennent à leur guise, si au moins je les utilisais pour la bonne cause, mon supposé roman, du courrier en retard, une lettre de motivation... le voilà le mot: motivation. Je ne suis pas motivée. Moi je ne suis motivée que par la passion, par l'envie et le manque... bref. Je suis même démotivée à l'instant présent. Pourtant je vais monter, m'allonger sous la douce et neuve couverture, son corps sera lourd et chaud, il m'entourera de son bras... et je ne dormirai pas, non. Personne à qui parler, personne à qui écrire (bon, là je ne fais pas d'effort...).
L'heure terrible se rapproche, celle qui fera que demain je ne me lèverai pas avant l'après-midi... et je déteste ça... aussi.