Chaque insomnie emporte avec elle des bouts de ma vie en vie et me ramène à mes souvenirs béants... et le trou est grand.
Demain je dois me lever... à quoi vais-je encore ressembler...?
Pourtant, ce soir, j'ai pris trois sortes de cachets différents à cet effet (en plus de mon traitement habituel...). Et puis rien... un homme souffrant dans le lit à mes côtés et moi qui redescendais/t au bout d'une heure d'insomnie, donc...
De toute façon, avec tout ce qui jaillit en moi dès que je suis au lit... c'est un flot continu de pensées, d'images, de vécu et "d'à vivre"... c'est mon grand-père aussi, c'est mon père qui gère ça, c'est "mais où est donc ma place?", c'est "j'ai l'impression que l'étau se resserre tant qu'il va me tuer en/dans peu de temps", et je le dis tout haut, alors Il me prend dans ses bras, me dit qu'il ne peut me protéger de mes cauchemars, mais des petites saucisses et du chocolat, oui.... heureusement, je souris.
Je vais lui chercher des solutions plus radicales à son mal de crâne et je rallume ce substitut de parole, de discussion, de dialogue... je retrouve ma vénusienne préférée et puis jusqu'à ce qu'elle file dans le froid, je reste là.
Mes pieds sont gelés, je suis en boule sur ma chaise zébrée, ma mère dirait "pas étonnant que tu aies mal au dos, tiens-toi bien!!!". Mais ça, c'était avant...
Ce soir, ma "nouvelle belle-mère" m'a offert mon premier cadeau... lorsque le premier est réussit, et c'est le cas, je me dis que c'est un pas sur le bon chemin...
Que lui ont-Ils offert cette année, à Elle... ? Margotte, il faut cesser cette auto-mutilation du coeur... à force il va manquer d'ampleur.
Je ne sais pas quoi te répondre tellement c'est.... prenant !!
Je savais déjà par tes écrits que tu étais insomniaque, Margotte, mais je ne pensais pas que ça avait cette ampleur-ci, et là, je découvre, et je ne sais plus quoi dire....