Depuis hier, je ne sais pas mais je me sens inutile au possible. Sans doute que la normalité de ma vie m'afflige. Plus je remonte sur les rails, plus l'ennui me guette. Et ça m'inquiète, un peu.
La complaisance... ça c'est un truc qui me caractérise bien, même si je fais tout pour que non. Je suis floue... On me dit toujours "mets-toi en avant", "tu te dévalorises trop", "tu es trop modeste"... pffff n'importe quoi! Les gens ne savent pas. Les gens qui pensent savoir ne savent pas. Je suis toujours en avant, comme un complexe, un défaut, un handicap. Je suis Le truc dans ma vie que je ne rate pas, je ne me rate jamais. Je suis dans ma ligne de mire.
Je m'étourdis sans produit, sans potion, sans rien qui ne vienne directement de mon intérieur, de mes (sales) profondeurs, je m'étourdis seule. Transformer le meilleur pour se mettre à le plaindre, vivre dans la souffrance alors que ce n'est plus l'heure.
Ne pas creuser trop profond car notre ignorance est plus grande que notre savoir, et ça, on le découvre parfois trop tard... Alors on freine, on recule même.
Cette dernière phrase est très juste. Pour ce qui concerne les précédentes, je ne saurais dire ne te connaissant pas assez. Mais il ne tiens qu'à toi de t'avancer, de faire tes preuves. Et ce joueb est déjà un pas dans ce sens. Tout ce que tu construira, créera, écrira, ... le sera aussi :)
Question de potentiel, et le poteniel nécessite motivation motrice.
lu dans courrier international
Ecrit par snodgass le Samedi 24 Janvier 2004, 10:17
"Des biologistes évolutionnistes étudient la génétique de la coopération, les avantages évolutifs que récolte une espèce dont les membres apprennent à collaborer entre eux. Ces scientifiques revoient Darwin. Pour simplifier, disons que dans un groupe où les gens ne se préoccupent que de la survie de leurs propres gènes, c'est le plus compétitif qui l'emportera. Dans un groupe qui pratique la coopération, c'est encore le plus compétitif qui sera dominant, mais l'ensemble de la communauté prospérera également." D'après le chercheur, cette idée, en fait assez simple, a été perdue de vue en raison de notre façon très individualiste de comprendre l'évolution et la survie. Mais, dit-il, "je crois profondément que les gens qui échappent à la solitude de leur destin individuel sont ceux qui développent au maximum leur originalité et leur identité intrinsèque, mais qui, en même temps, se sentent profondément liés au destin de l'univers et de l'humanité".
Elisabeth Berthou, Courrier international (11-08-2003)