Rien de grave, non. Rien d'insurmontable, mais quand même, je suis mal. J'ai tenu bon depuis que "mon" neurologue m'a déconseillé le chocolat, et depuis que mon homme me fait la morale sur les grignotus... mais voilà... hier, en rentrant de Marseille, je devais faire l'essence. Les pompes sont sur le parking de l'hypermarché où je vais faire mes courses. Beaucoup de monde, des pompes fermées, il se fait tard, besoin de réconfort... Et en arrivant devant la "machine à avaler les sous", je vois une affichette qui dit 5 Euros en bon d'achat pour 30 litres d'essence. Damned! 30 litres et un bon plus tard, je me retrouve dans les rayons où je n'ai plus mis les pieds depuis 3 semaines au moins: chocolats, grignotus, jus de fruits, viennoiseries..... Je dépasse même ce satané bon de 4 euros supplémentaires(HEIN???!!!) et je retourne vers ma voiture avec un air angélique au possible. Je fais mes yeux d'opossum en passant par la maison prendre mon homme qui avait besoin de tabac. Il ne voit sur la banquette arrière que le lilas ramené de Marseille... ouf. Seulement voilà, comme très souvent quand il ressort vers 20h30-21h, il lui vient une envie-caprice de fast-food américain bien connu (au doux nom de canard écossais ;o), là je plaide pour que "non, pas ce soir", "je vais craquer, et je vais en manger", "je m'étais psychologiquement préparée à me faire une petite soirée yaourts et desserts allégés(pas ma faute, ce sont les seuls que j'aime)", "blablablabouhouhouhouhoublablabla", et alors même qu'il avait pris la route de la maison, je lui dis (contre toute attente) qu'il peut aller s'acheter à manger dans ce machin infâme, voilà. Et forcément, je repars avec des grosses frites huileuses et un nouveau sandwich au poulet grillé. Grosse c...! Et malgré l'écoeurement de cet après-miam, j'entrouvre le sachet de mon délit de fin d'après-midi et entame le chocolat au lait aux amandes croquantes: plus sucré, tu meurs... (mais non, c'est une expression!) J'en reste tout de même là pour la soirée. Je me couche vers 4h-5h et je dors bien. Mon homme me dit en se levant ce matin qu'il va à la boulangerie et "pain au chocolat ou croissant?", au début je grogne dans l'espoir qu'il se contente de ça, me laisse dormir et revienne sans rien dans les mains à part du pain, mais il insiste, alors je lève deux de mes doigts, les plus courageux... il finit par deviner "ok, un croissant et un pain au chocolat". Elle est bien cette boulangerie... quand tu prends 3 viennoiseries, elle t'en offre une... :o( Il revient, se prépare de quoi fumer et sa tasse de café... je me lève, et lorgne dans le sachet en papier dont certains endroits sont devenus transparents au contact des miams même si à chaque fois il dit à la vendeuse "sans beurre" humpf, penses-tu! Et un croissant au four, un.... et trempé dans le yaourt... j'aime beaucoup ce chaud-froid-là, et cette combinaison: je trempe du gras dans un truc si frais qu'il me le fait presque oublier ;o) Et un pain au chocolat au four, un (trente secondes c'est le temps idéal pour que le chocolat fonde sans se répandre...). Puis, plus tard, seule dans mon sofa et après l'avoir guetté un long moment, je décide de faire un sort au deuxième croissant. Bon, là, nombreux sont ceux qui sont allés lire ailleurs, mais je dois avouer que si l'écrire pouvait étiquetter ma culpabilité, ce serait déjà bien. Plus tard, j'attaque le paquet de faux Pringles absolument dégueulasse, au goût prononcé de poivron, légume qui me révulse depuis la tendre enfance... Arrivée à la moitié du paquet (!!!), je ne me suis pas habituée: c'est toujours aussi mauvais, je décide donc d'ouvrir un paquet de chips ultra-croustillantes au paprika... écoeurant. Je décide de l'accompagner de mon X-Cider chéri, alors que je ne bois jamais en pleine journée, mais bon je me sens seule (l'Homme est pourtant juste derrière la cloison occupé à s'introduire dans l'ambassade (que ceux qui ont Splinter Cell II se lèvent). Bon,là, je fais une pause. Et je m'endors sur le canapé, Mounette lovée sur mon ventre, Travis en fond colore... Je me réveille et bois une demie-bouteille d'eau, mon homme se prépare à partir chez son pote. En me bisouillant, il renverse la bouteille au jus rose alcoolisé sur le canapé-sol-chaussons poilus. Diantre! Il nettoie mais bon, l'odeur subsiste un peu. Je me retrouve seule face à des niaiseries télévisées... alors je me fais un plateau repas: du taboulé et un fond de fromage. Un peu de pain de ce matin (faut pas gâcher), et de l'eau, de l'eau, de l'eau, comme si je voulais me noyer de l'intérieur, punition puérile. Re-un peu de pain, pour éponger le surplus de liquide. Et puis bon... J'entame la deuxième tablette de chocolat. Tranquillement mais sûrement. Lorsque mon chéri est revenu ce soir et qu'il s'est fait cuire des petites pommes de terres aux lardons et oignons, je n'en menais pas large.... j'étais dans la chambre, et pourtant, toutes les odeurs venaient jusque là me narguer, j'ai commencé à ressentir un malaise au niveau intestinal. Ensuite je l'ai rejoint pour regarder Turbo, et là ça a vraiment commencé: l'odeur de l'X-Cider sur le sofa plus le nettoyant utilisé pour le sol « au bon parfum de fleurs des champs » errrk! Puis la simple vue de l'assiette vide où siégèrent cette petite colonie de pommes-de-terre grassouilles me donna vraiment des hauts-le-coeur. Ensuite ce fut le tour du lilas, je ne sentais plus que ça, une véritable obsession (normalement, ce sont les lys qui me font cet effet-là). Ensuite, le pipi de chat dans la salle-de-bain (ben nan pourtant, c pô sale chez nous, Mounette a un bac fermé avec filtre, si si...); enfin, rien que de penser à l'encens ou au papier d'Arménie que je pourrais utiliser... ARRGH! Pour « finir » je me suis maudite en écoutant la voix de « mon » neurologue en écho continu dans ma caboche douloureuse au plus haut point, et ses mots plus hauts que les autres CHOCOLAT MIGRAINES CHOCOLAT MIGRAINES CHOC... . AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH Je me sens maaaaaaaaal... j'ai envie de vomir............. mais pas envie assez................ mal au ventre, bouhouhouhouhhhhhhhhhh. Je suis malheureeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeuseuuuuuuuuuuuuuuuuuuu. Voilà, et maintenant alors que pour une fois j'avais bien bien sommeil, je ne peux même pas aller me coucher pour cause de risques de tangage et donc dégobillage sur mon Autre... en plus du haut de la mezzanine, c'est dangereux tout ça. Heureusement que Miss Pouplayourte me distrait avec ses fantasmes ninjesques ;o)
Allez, je vais aller plonger mes doigts... errrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrk!
Ecrit par Margotte, le Lundi 26 Avril 2004, 04:09 dans la rubrique "First Steps...". Repondre a cet article
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