Naioq d'Etyl en boucle et en boucle et encore..... comme saoule...
lourde de ces mots qui ressemblent à ceux que je détiens... ils sont
loin ces mots, je les croyais éteints... je le croyais mort.... ça
meurt jamais un espoir... même s'il est vain, il n'est vain que pour
les yeux des autres, pas pour les miens... il remplit mon antre de ces
mots distillés il y a si longtemps... trop de temps que je garde cette
lourdeur, que je me roule dans ce fatras de lettres douloureuses.
Lâcher tout ça, éventrer le renflement, il faut que ça sorte, vite vite
avant que je ne succombe... vite vite venez à moi les dieux, venez à
moi les racines, les ressources divines... n'importe
quoi.................................................................. "pauvre idiote"
Moi aussi je croyais avoir fait assez, ça ne l'est donc jamais.
Des lumières dans l'immeuble d'en face, des gens qui se lèvent et moi qui crève......................
Je ne veux plus vieillir.
Ecrit par Margotte, le Samedi 16 Juillet 2005, 04:47 dans la rubrique "C'est la fin...". Repondre a cet article
Commentaires:
go ahead
Ecrit par raf le Mardi 19 Juillet 2005, 19:41
How can i go forward when i don't know wich way i'm facing... JL
Les vieilles blessures, c'est la merde les vieilles blessures; point virgule besoin de littérature... y a qu'à pleurer et espérer, y a qu'à.
C'est là pour te rappeler que tu peux passer ta vie à ne pas la vivre, à confectionner des chemins qui ne sont plus carrossables, c'est les holzweg qu'on prend pourtant parce qu'on les connaît bien et que, malgré la souffrance, ils sont rassurants, ils te disent que tu as vécu des choses intenses.
Alors on s'y réfugie parce qu'autour tout est gris, et on se lance dans l'émotion retrouvée et on s'y meurt.
Mais dehors, tout comme avant, et devant toi, il reste tout comme avant de les vivre, de nouvelles pistes...
Armée de toute cette humanité qui grandit (et de son dégoût aussi parfois), et bien... dansez maintenant.
ohmaflo
Ecrit par raf le Mardi 19 Juillet 2005, 20:00
C'est la fatigue... sommeil diurne insatiable, des sons des sons des émotions
relis de la poésie, c'est bon et ça ouvre les volets.
Tout petit, dans sons lit, attendant la fin de la sieste...
Je pense à toi chat, je relis, je réécoute, je revois, je ressens... et c'est bon, et ça je ne jette pas, et si je jette, alors ce sera mes comportements de petit égoïste sourd.
Quelle belle histoire watoo watesque. Hop j'agite mes petites ailes et nous voilà !
"Des montagnes, des bois, des nuages, des mers,
Par delà le soleil, par delà les éthers,
Par delà les confins des sphères étoilées,
Mon esprit, tu te meus avec agilité,
Et, comme un bon nageur qui se pâme dans l'onde,
Tu sillonnes gaiement l'immensité profonde
Avec une indicible et mâle volupté.
Envole-toi bien loin de ces miasmes morbides;
Va te purifier dans l'air supérieur,
Et bois, comme une pure et divine liqueur,
Le feu clair qui remplit les espaces limpides.
Derrière les ennuis et les vastes chagrins
Qui chargent de leur poids l'existence brumeuse,
Heureux celui qui peut d'une aile vigoureuse
S'élancer vers les champs lumineux et sereins;
Celui dont les pensers, comme des alouettes,
Vers les cieux le matin prennent un libre essor,
- Qui plane sur la vie, et comprend sans effort
Le langage des fleurs et des choses muettes!" C.B.
Pour toi ma toute belle ...de Charles...
Ecrit par raf le Mardi 19 Juillet 2005, 20:04
Viens-tu du ciel profond ou sors-tu de l'abîme
O Beauté? ton regard, infernal et divin,
Verse confusément le bienfait et le crime,
Et l'on peut pour cela te comparer au vin.
Tu contiens dans ton œil le couchant et l'aurore;
Tu répands des parfums comme un soir orageux;
Tes baisers sont un philtre et ta bouche une amphore
Qui font le héros lâche et l'enfant courageux.
Sors-tu du gouffre noir ou descends-tu des astres?
Le Destin charmé suit tes jupons comme un chien;
Tu sèmes au hasard la joie et les désastres,
Et tu gouvernes tout et ne réponds de rien.
Tu marches sur des morts, Beauté, dont tu te moques;
De tes bijoux l'Horreur n'est pas le moins charmant,
Et le Meurtre, parmi tes plus chères breloques,
Sur ton ventre orgueilleux danse amoureusement.
L'éphémère ébloui vole vers toi, chandelle,
Crépite, flambe et dit: Bénissons ce flambeau!
L'amoureux pantelant incliné sur sa belle
A l'air d'un moribond caressant son tombeau.
Que tu viennes du ciel ou de l'enfer, qu'importe,
O Beauté! monstre énorme, effrayant, ingénu!
Si ton œil, ton souris, ton pied, m'ouvrent la porte
D'un Infini que j'aime et n'ai jamais connu?
De Satan ou de Dieu, qu'importe? Ange ou Sirène,
Qu'importe, si tu rends, - fée aux yeux de velours,
Rythme, parfum, lueur, ô mon unique reine! -
L'univers moins hideux et les instants moins lourds?
Re: go ahead
Ecrit par Sandy le Mercredi 20 Juillet 2005, 06:42
Tu as tout compris de la vie Raf...
Bonne chance Margotte...Raf est la sagesse meme et ce supplement d'ame qui t'apportent, je l'espere, les vraies reponses a tes (vraies ou fausses) questions...