Bon, je pars à Lyon trois jours à la fin du mois... je pars avec mes 15 kilos de trop et sans chaussure(s) au style acceptable. Plus de sous.
15 kilos... ils me sautent à la face dès que je les regarde... je sais où ils sont un par un... les 15 kilos de ma douleur passée, les 15 kilos de ma souffrance permanente. Quand C'est arrivé, j'ai compensé, mangé sucré, comme les vieux et les bébés, changé mon hygiène de vie, plus de vie... J'y repense souvent en ce moment, c'est bien simple, je n'ai qu'à fermer les yeux... C'est pas loin, C'est trop près. Je ferme les yeux et je ressens l'impuissance, je revois la fumée noire derrière les flammes, mon père en ombre chinoise...
Ou alors c'est V. qui s'immisce, mais quoi qu'il en soit, je n'ai jamais la paix. Hmm "avoir la paix"... ça n'a pas de sens, vivre en paix est plus adapté.
Les mots tournent dans ma tête comme des papillons aveugles.
Ecrit par Margotte, le Jeudi 15 Septembre 2005, 11:06 dans la rubrique "First Steps...". Repondre a cet article
Commentaires:
Ecrit par raf le Vendredi 23 Septembre 2005, 01:54
Personne ne t'attend finalement...ceux que tu soupsonnes de complicité sont explicites.
grosse seule et belle à la fois... même pas un appel pour mon anniversaire, besoin de rappel...
plus dans tes priorités..? Elles sont tristes tes priorités.
C'est la vie qui passe et qui te fais croire qu'elle s'en va à moins, comme tu me l'as si bien écrit un jour, que tu ne t'arrange pour la laisser... ?
.... ... .. .
Re:
Ecrit par Margotte le Vendredi 23 Septembre 2005, 11:35
Je trouve tes mots déplacés là où ils sont écrits...
Je t'ai laissé de multiples messages le soir de ton anniversaire, seulement voilà il était tard et je ne vis plus seule, ça tu le sais, alors comprends bien que je ne peux pas faire "comme ci", me lever, me lover dans mon sofa, près d'une petite bougie et t'appeler longuement comme je le faisais avant. Ensuite, comme tu as fait sonner 5 fois de suite mon portable, je l'ai éteint...
Cette nuit, pareil, j'étais (pour une fois) très fatiguée, j'ai tout de même voulu te répondre, mais ça a coupé, plus de batterie, et je me suis rendormie le téléphone à la main.
Je laisse toujours mon téléphone allumé près de moi avant de me coucher, pourtant il n'y a sans doute que deux personnes qui se "permettent" d'appeler à n'importe quelle heure, car je peux permettre d'en faire autant avec eux.
Mon téléphone est toujours allumé car je veux que tu ne te sentes jamais seul, en cas de coup dur, en cas de manque de l'alter, en cas... tout court.
Ne crois pas que j'ai oublié, ne sois pas acide, ne sois pas aigri. Et embrasse tes parents pour moi. Voilà.
Re: Re:
Ecrit par patachou le Vendredi 23 Septembre 2005, 22:50
Bon...
C'est pas que...
Mais quand même...
Lyon...
C'est vachement près de Grenoble...
Vachement plus que toulon d'Avignon...
Alors... Pas que j'aimerais t'enlever à qui tu vas voir à Lyon... (personne à embrasser tendrement de ma part ceci dit)
Mais quand même...
Un café à grenoble, une après midi. Parce que c'est plus court que tout le reste et que ça n'engage à rien.
Rien que quelques heures...
Juste pour le plaisir.
Et oui, c'est un rendez vous.
Et non, ce n'est pas refusable.
Envoie moi un mail, un coup de téléphone, quelque chose pour les détails.
Je ne te laisserai pas me glisser une fois de plus entre les doigts.
hihi
Re: Re: Re:
Ecrit par Margotte le Samedi 24 Septembre 2005, 11:07
Oh ma jolie Luciole.......si je vais à Lyon, ce n'est pas parce que j'ai réussit à m'extirper de ma bulle, non non, c'est mon travail qui m'y envoie, et de ce fait, je me pousse violemment (il n'y a que ce moyen là) pour faire le premier pas vers deux (+ 1 hihi) personnes que je n'aurais peut-être jamais rencontrées sans cela.
Pourtant, comme je te l'ai déjà expliqué, entre l'envie et le passage à "l'acte" il y a bien plus qu'un pas pour moi (et des grands en plus).
Il y a pas mal de changement ici, sur place, et si ce n'était "grâce" au boulot, je n'aurais pu partir en ce moment. Une Miss ;o) m'héberge une nuit ce qui fait que j'y reste un jour de plus, mais ça fait pas lourd quand même, je ne vais pas beaucoup profiter de mon passage.
Mais je te lis, j'ai adoré tes amis à plumes de cet été d'ailleurs ;o) et ta détermination à avancer, coûte que coûte vers la voie que tu t'es dessinée.
Je pense à toi ma puce, fort, mais la Margotte n'est que la Margotte, et des faiblesses, elle n'en manque pas ...
Je t'embrasse.
Ecrit par raf le Vendredi 23 Septembre 2005, 23:56
Ta tristesse et tes fantomes m'ont renvoyé aux miens sans que je ne le ressente.
Pascal (msn) m'a dit qu'il t'avait inscité à m'appeler.
Plus que de te vexer je voulais (presque dans tous les sens du terme) te réveiller... Tu sais, vouloir guérir les autres quand on n'arrive pas à le faire pour soi ou observer quelqu'un se sortir d'un trou noir pour espérer s'en sortir soi même... Quelque chose dans ce goût là.
J'embrasserai mes parents pour toi et merci de cette piqure de rappel.
Et puis si ces mots sont là, c'est parceque c'est la seule tribune que j'avais au moment T.
Je serai attentif, un peu plus.
Toujours en proie aux malentendus, je souhaite t'avoir lu dans le bon sens et je t'embrasse.