"C'est ça, fais le malin!"
J'ai dit ça et j'ai claqué la porte. Une porte qui claque à 3 heures du mat, ça claque bien comme il faut.
Oui, ça va mal.
Je ne sais pas comment on en arrive à ce qu'un "duo" aille aussi mal...
Ce n'était pas le but, non, le but c'était d'être heureux comme le
premier soir, comme les autres soirs pendant 3 mois... puis le soufflé
est salement retombé et on fait tirer depuis... le duo s'étire puis se
ratatine, c'est pas joli. Et de trois mois on passe à trois ans, on ne sait même pas comment! Ben oui, trois ans ce mois-ci. Pas de cadeau, à Noël non plus d'ailleurs... L'Autre en recevait des tonnes de cadeaux, de trop. J'aime pas parler de mes intimités, j'aime pas étaler mes draps sur la toile, mes draps sont sales, et froids. Et ça non plus, j'aime pas. Alors je vais garder les yeux grands ouverts et attendre de pouvoir me coucher. Bof ça ne devrait pas être trop difficile, j'ai dormi TOUT l'après-midi. Quoi faire d'autre? Grand vent et grand froid aujourd'hui, grand soleil aussi mais pas de quoi sécher le coeur. Cependant je n'ai pas succombé à l'appel de l'auto-destruction, j'ai gardé ça pour d'autres humeurs... et puis j'aurais été encore plus seule, en estimant que celà puisse être possible. C'est étrange, dès que je parle de ma vie de couple avec un médecin, il me dit que je dois changer de vie et quitter cet homme-ci, mais comment pourraient-ils savoir? Ils ne connaissent pas l'homme dont je suis devenue la colocataire, ils ne savent que ce que j'en dis alors que le plus important est ce que je ne dis pas! Tiens, je vais me permettre, moi aussi, de leur dire de quitter leur femme, je vais leur expliquer qu'elle a de graves problèmes psychologiques, ils verront ce que ça fait. Et lorsque j'affirme que tout est en partie (oui, la phrase est fine) de ma faute, pourquoi me contredire à tout prix? Un médecin n'est pas un devin, faudrait-il leur mettre les queues sur les "q"? (Cherchez donc pas) Les volets claquent et je fais comme si ça n'existait pas... comme dans
ma vie, globalement: j'entends pas, je ne vois pas, je ne comprends
pas, enfin je crois que je fais ça. Peut-être qu'on fait tous un peu ça...
Noël, cette année, n'avait pas de goût, ou c'est moi qui n'avais pas goût à Noël, ou alors celui de l'amertume... c'est passé très vite, nous étions tous réunis, il ne manquait plus que l'Esprit de Noël qui n'est pas venu. Quand je dis tous... non, pas tous... Mami, tu me manques cruellement.
Je vais me coucher, je vais (m')affronter.
Ecrit par Margotte, le Jeudi 29 Décembre 2005, 03:22 dans la rubrique "C'est la fin...". Repondre a cet article