Depuis aujourd'hui, je sens que je sors enfin de la salle d'attente... Oui, c'est bien ça, depuis juillet 2003 je vivais dans une salle d'attente. Derrière des portes se succédaient divers médecins, divers experts, la voix de mon patron, le sourire forcé de mes amis, la lassitude de mes parents, la patience de mon homme et mon désarroi me menait à passer d'une porte à l'autre, créant tant bien que mal un équilibre qui me permettait d'avancer. Est-ce le changement de traitement(s) qui agit enfin, ou tout bonnement le corps qui remet en place les dernières pièces (à l'acide, pour ceux qui ont suivi...) du puzzle qui me constitue fragilement...? Personne ne pourrait me répondre, pas même mon neurologue qui pourtant a l'air de se donner du mal ;o) (Pourquoi dit-on "mon médecin", "mon coiffeur", "mon boulanger", comme si on disait "ma voiture"...? parce que ça nous coûte? Arf, laissez tomber!) J'ai l'impression de passer par un sas de dépressurisation pour le moment... ce sas se situerait entre la porte de la salle d'attente et le couloir menant à la porte d'entrée (de sortie!!!). J'espère revoir bientôt la lumière du jour...
Ecrit par Taian Akita le Vendredi 12 Mars 2004, 09:05
Mais comme tu as ton ordinateur, demande et on t'apportera la lumière.
Déjà, un peu de douceur :
La souffrance
Souffrance, quand tu prends le contrôle de la vie
Tu es sans pitié et tu dévores l'énergie
qui devrait te combattre.
Tu es une compagne souvent trop présente
Dans la vie des petits et des grands.
Tu monopolises l'attention et
Tu suscites tant de questions.......
Tu te fais invisible, toujours prête à attaquer
Tu fais mal lorsque l'amour s'en va,
Tu fais mal lorque le corps ne se défend plus,
Tu fais mal lorsque le cycle de la vie se termine,
Tu fais si mal quand tu te glisses entre les parois du coeur.
On essaie de t'apprivoiser mais tu es difficile à comprendre
et encore plus à aimer?Tu n'annonces jamais ton arrivée
parce que tu te sais indésirable mais,
un jour nous inventerons un mot magique
qui t'effacera de la surface de la planète et
ce jour-là sera un jour d'allégresse et de victoire!
Qui que tu sois et où que tu sois, toi mon ami, si tu souffres
dans ton coeur ou dans ton corps,
j'enveloppe ta souffrance dans une écharpe de dentelle
cousue avec le fil de l'espoir d'un demain libre.