La vie c'est quand même un peu lourd, jour après jour, sans handicap, sans manque réel vital, sans anémie, sans ... le regard qui fuit le regard de l'autre... le regard de l'autre qui cherche le mien dans la masse, dans la foule d'ignorants, la foule de ceux qui ne connaissent pas notre histoire... Cessez encore ces incessants bruits de dents. Laissez mon silence en paix et vaquez, vaquez! Les élans des cils qui se grisent en papillonnant le long des brises au soleil levant. Je suis sous le joug de la fatigue et des alcools, mais je regarde toujours dans la même direction, dans Ta direction mon amour. Des blancs plein le regard, je m’efface, le cerveau se lasse et berce mes pensées jusqu’à la totalité sombre, jusqu’au sommeil de l’ombre.
Ecrit par Margotte, le Lundi 26 Janvier 2004, 03:38 dans la rubrique "Ces Mots...". Repondre a cet article