Deux mois que je ne sais plus ce que c'est un "week-end" (une "fin de semaine" pour ma Doune)... Tous les jours se ressemblent. J'ai mal, je ne dis rien, je souffre, je grimace et puis le temps passe. J'en ai un tout petit peu marre. MARRE!!! Un rendez-vous important lundi, un scanner "intégral" mardi et puis ma Nanette au repas de midi demain... pour moi, chaque jour est un effort, chaque jour est douloureux. Et ça entame le mental, qui n'avait vraiment pas besoin de ça, alors on le soigne aussi. Deux mois que j'ai l'estomac en vrac à cause de ce pot-pourri de cachetons... je me plains comme si j'avais une maladie grave, du genre à soigner toute la vie, à supporter jour et nuit... bon sang mais ça y ressemble... in-quantifiable. Alors oui, j'irais bien faire un tour à Toulouse, Lyon ou Montpellier... oui j'aurais bien voulu ne pas annuler l'Espagne, oui, je voudrais concrétiser ma rencontre avec les ours blancs. Mais là, je suis clouée, comme punie, cloîtrée à ne pouvoir dépasser les 10kms à la ronde. Car lorsque je les dépasse, je mets la journée du lendemain à m'en remettre (enfin, non, mon dos me le fait payer, après ça ne veut pas dire que ça se remet).
Alors oui je suis agressive, oui, je suis lasse de tout ça, non je ne comprends pas la douleur, non je ne comprends pas...
Il y a des moments où j'assimile ce qui m'est arrivé cet été. L'accident, je le visionne à peu près, je m'en fais une idée, et j'ai accepté. Mes problèmes de bureau, je les relativise car j'ai la tête hors de l'eau maintenant et une force étonnante apportée par cet été maudit. Et mon chat... il a rejoint tous les bébés chats du monde, dans le paradis des minous gentils (et un peu moins gentils... les règles sont plus souples pour eux), maintenant il est en paix.