En fait, à force de me plaindre, c'est comme crier au loup, non? Plus personne n'a envie d'écouter les doléances d'une radoteuse... ben pourtant non, je ne me plains que lorsqu'on me demande comment je vais et à ça, en ce moment, je ne peux jamais répondre "bien", je suis désolée... je fais face/semblant... mais je ne tiens pas très longtemps à ce petit jeu là. Non, je ne suis pas Wonder/CatWoman... non...
L'ambiance est morne... hier je suis allée voir des voitures d'occasion avec mon ami... on s'est pris la tête avant même d'arriver chez le premier concessionnaire... tous les deux de mauvaise foi et ne voulant pas lâcher prise... et puis ça fait trois jours que je souffre bien bien des cervicales (les nerfs, la fatigue, le froid...). L'orthoptiste m'a dit de me reposer car je filai(s) droit dans le mur... Alors aujourd'hui, je téléphone à mes parents (oui, j'ai toujours l'espoir d'y trouver du réconfort)... putain, j'aurais pas dû. Non, la prochaine fois je me mordrai la langue jusqu'au sang et j'étoufferai mes cris dans mes mains... envie de tout laisser tomber, là... pas envie d'aller chez le kiné, pas envie de m'habiller... pas lavée... les cernes démesurés, envie de chialer toute ma rancoeur et mes aigreurs... envie de disparaître quelques temps pour me remettre, me remettre vraiment.
Il fait presque nuit, le vent pousse les feuilles en ronde, il fait froid, DONNEZ-MOI ce courage que je n'ai pas, que je n'ai plus, je suis perdue.
Le courage est en toi... Un guide n'est pas toujours facile à trouver... Un beau matin, on ouvre les yeux, la douleur est là mais elle est enfouie. On décide d'aller mieux, on échange des sourires sur le trajet. Etre ouvert, le faire ressentir... Décider enfin d'aller mieux. Là est la clé. Le tout n'est absolument pas de dédramatiser mais de changer de point de vue, tout simplement. Libérer son esprit. Se libérer du cercle vicieux. Et arriver à se dire que ce n'est pas parce qu'on souffre que la vie est plus intéressante. Si tu as besoin de parler, n'hésites surtout pas... On ne peut renier ce qui nous construit et la douleur en fait partie. Le tout est de rebâtir. Sur des fondations plus fortes. Peu importe l'histoire, l'important c'est d'avoir une histoire...
parce que ce n'est pas juste...
parce que j'aimerais trouver les mots...
parce que cela DEVRAIT s'arranger...
parce qu'à te lire au fil de ces mois, je me suis si souvent sentie touchée (et aussi muette...)
parce que malgré tout ça je me sens encore trop à distance pour t'apporter une quelconque aide...
mais quand même... une pensée qui s'envole, et l'espoir que tu ailles mieux très vite.
Ecrit par snodgass le Mardi 28 Octobre 2003, 20:29
moi, j'ai lu ton blog , je te trouve bien, je dirais que tout m' as plus etsurtout les photos. mais je suis un peu coquin, et j'aime bien me perdre sur ton blog. Les voitures d'occase avant après c'est souvent des embrouilles comme les neuves d'ailleurs sauf que c'est moins cher; 2 ou 4 portes, essence ou diesel, sportif ou break, etc.....
alors moi aussi , j'ai envie de te dire " accrroches toi au pinceau , j'enlève l'échelle"
une petite blague: une amie a une autre amie " j''aides problèmes pour m'endormir. hier soir j'ai du compter 7512 pommes de terre !_ ah bon c'est pas des moutons d'habitude- ah non pas des moutons, jsuis vegetarienne"
t'as vu j'ai fait soft pour te remonter le moral. dès t'as le moral un truc plus coquin
Ecrit par Absurdus le Mercredi 29 Octobre 2003, 11:09
Courage... que dire d'autre.
Si j'avais un quelconque petit reste de foi en quelque chose, je te l'offrirais volontiers.
Je peux toujours t'offrir un sourire du fond du coeur.
Re: Re:
Ecrit par Absurdus le Vendredi 31 Octobre 2003, 08:47
Oh!... *blush* Merci. ;-)))
Comme quoi, il suffit de peu de chose pour changer un homme.
(Mais je dois t'avouer un truc, c'est pas mes cheveux, c'est mon bonnet, parce que c'est l'hiver et il fait froid. Avec deux pompons, c'est chic, non?)
ma poule!
Ecrit par ultra-mi le Mercredi 29 Octobre 2003, 13:01
t'inquiète, tu sais, ça va passer, c'est ce que je me dis aussi, parce que la vie est belle, je le sais et des fois un voile vient vous passer devant les yeux et on ne voit plus la beauté de la vie. ce voile, c'est des petites rancoeurs, des mauvaises pensées que l'on a laissé s'installer mais, avec un peu de volonté et de ménage dans la tête, on errive à faire disparaitre.
généralement, si ça va pas, c'est qu'on a pb qu'on veut pas s'avouer, ou qu'on a la flemme de résoudre, ou pas envie de peur de la suite.
bref, pour etre plus claire, regle les petits problemes tous simples, coche les sur la liste, puis finalement il ne devrait plus trop rien rester, ou alors de gros trucs mais bien distincts, des problèmes sur lesquels on peut mettre un nom. voilà... gros bisous ma belle rousse