To Blog Or Not To Blog?
Joueb.com
Envie de créer un weblog ?
Soutenez le Secours populaire
ViaBloga
Le nec plus ultra pour créer un site web.
Débarrassez vous de cette publicité : participez ! :O)
Clochette
Accident... Atelier d'écriture Bobos... C'est la fin... Ces Films... Ces Mots... Ces Questions... Diet... Down... First Steps... Insomnies... Le Feu Les Rêves... Lexique... Mon C.V. Psy... Quid... Se Souvenir...

To Blog Or Not To Blog?

RECHERCHE :




Géographie des Flâneurs:





SESSION :

Ouvrir une session :
Identifiez les nouveaux articles et commentaires, signez les, et plus !
Nom d'utilisateur
Mot de passe


Pendant ce temps là,
Sur "mon" île:

The WeatherPixie

Je Papillonne Vers:

Flow
Poup
TaloU
Miss C.
Héléna
Raphaël
L'Infime...
Voluptua
Miss Kittin
Snowcat
Des Anges
SnowFlakes
Mes Moires
Couleur et Peau
C'est bon pour ton poil!

Mon Livre d'Argent
(car le silence est d'or...)


l'Ajournie


Quelques minutes pour Eux


Tous à vos armes


Lost Fish


Pour en finir avec la Peine de Mort

Les Archives de la Margotte


"We Were..."



Version XML

Listed on Blogwise

On Y Cause:
08 / 08 / 08 (3)
Sunday Bloody Sunday... (6)
Du mièvre une fois l'an......... et il y en aura pour tout le monde!!! (6)
6 (Interdit aux moins de 10 ans) (20)
Je RECHERCHE ... et VOUS pouvez peut-être m'aider... Claddagh (13)
Le battement d'aile... et le torchon brûle. (10)
Pourtant ça commençait bien... (8)
Ce soir... (8)
MissChococat (8)
Petit Départ... (7)

AILLEURS :
castor : La blague de matheux du jour (0)
castor : L'histoire ne se répète pas, mais... (0)
castor : La blague de boomer du jour (1)
castor : Isekamomille (0)
castor : Bonne année 2024 (0)
castor : Boulangérature du complot (0)
castor : La blague à deux balles du jour (0)
castor : L'énigme du Straavux (0)
castor : Métaphore culinaire du journalisme français (0)
castor : La constatation du jour (0)

Pour ne pas oublier...


Le Centre de la Terre

" J’ai trop bu hier soir, trop d'alcool, trop de paroles...saoule. Et le monde, ce monde qui tourne autour sans jamais se poser, sans jamais s'attacher. Ce monde que je croise tous les jours et qui me croise aussi; d'ailleurs, on ne fait que se croiser. Pourtant, j'ai essayé, j’ai tout fait pour que cette course cesse, pour que quelqu’un s’arrête devant moi et me regarde. Non, personne ne s’est attendrie. Oh, bien sûr, il y a les humains du jour et les humains de la nuit, mais la différence ne dépend vraiment que de la lumière, comme ci ceux du jour se cachaient la nuit pour laisser sortir les "vampires". Mais on sait très bien que ce n’est pas ça, que ceux du jour font tout pour qu’on ne les reconnaissent pas la nuit, pour qu’on ne leur reproche rien le lendemain, et ce n’est que cette catégorie d’humains que je côtoie, qui me tutoie et qui couche avec moi. Homme, femme, ça ne dépend pas de moi (ou ça dépend d’eux): j’ai tellement besoin d’amour, et ils m’en donnent si peu...

Et cette nuit, rien, pas de main, pas de sein, rien. Je me suis couchée bien tard, pour Rien. Pourtant c’est samedi, et le samedi il y a un phénomène étrange qui pousse les diurnes à en faire un peu plus dans le noir. Bizarre... Le fait peut-être d’avoir le lendemain pour se lobotomiser avant de reprendre le chemin du boulot et des collègues inquisiteurs, qui remarquent tout: les yeux un peu gonflés, les cernes, chaque nouvelle ride, le kilo pris ou perdu, pourvu que ça leur fasse quelque chose à balancer. Car les collègues "balancent", c’est le propre du collègue. Et rentré chez lui, il peut être l’humain casanier, ou le transformiste qui va sortir et s’oublier un peu, qui va se laisser croire qu’il est autre, autre que ses collègues... Pauvre humain naïf et hautain!

Ceux-là commencent à sortir le mercredi ou le jeudi pour penser qu’ils sont déjà un peu en week-end. "être en week-end", ça c’est encore propre à l’humain collègue et qui n’en parle plus du tout lorsqu’il y est, puisqu’il est devenu "l’humain en week-end". Il en reparle le lundi matin, un air las pour les plus sains, et un air "j’ai trop fait la fête ce Ouique-Indeuh!" , pour ceux qui se croient malins, et qui ne le sont jamais assez. Il y a aussi ceux qui sont d’attaque dès 8 heures, prétextant deux jours à la campagne, "un amour de petit coin perdu" ou un repos bien mérité à profiter enfin de son petit chez-soi, ceux-là sont encore moins intéressants, et ressemblent finalement beaucoup aux précédents. Navrant. Et pourtant, je suis là moi aussi, je bosse comme Eux, après avoir pensé longtemps que je ne serai jamais comme Eux. Et je me force à penser que c’est trop tard, pour ne pas trop avoir à modifier mon rythme que j’ai mis tant d’années à trouver. Je suis minable. Et je le sais.

Dimanche dernier, par contre, je me suis réveillée dans les bras d’un humain marié qui ne s’en est souvenu que le matin venu. C’est souvent le cas, une mémoire qui flanche juste le temps de trouver un petit plus qu’à la maison...trois petits tours et puis s’en vont!

C’est amusant, l’humain marié. Je ne l’ai jamais été, je peux donc constater objectivement comment il se comporte en société. Evidemment, tout comme les collègues, il y en a plusieurs sortes, en fait autant de sortes que le double du nombre de mariages célébrés. Mais on peut les classer dans plusieurs catégories.

Il y a d’abord les humains mariés par amour et les autres. Sur les premiers, on ne peut pas dire grand-chose si ce n’est qu’amoureux ne veut pas toujours dire fidèle, l’un n’empêchant pas l’autre... Malheureusement pour l’Autre! .../... "

1998

Ecrit par Margotte, le Mercredi 3 Septembre 2003, 15:56 dans la rubrique "Ces Mots...".
Repondre a cet article