Je suis bordélique. Dans mes affaires, et dans ma tête.
Par contre, je sais que je vis mal (dans) la dispersion. Par exemple, j'ai peu d'ami(e)s fidèles. Je suis passée en trois ans par un grand nombre de copains (partage le pain) et copines (hum), et à présent, il reste les "vieilles", les mêmes, celles qui ne m'ont jamais trahie (ou alors je ne m'en suis jamais rendue compte et c'est mieux ainsi). J'ai peur, parfois, de perdre ces joyaux-là. Ma "vraie" famille est peu nombreuse aussi. Je n'aime plus qu'un homme à la fois... Et... il y a le joueb... j'ai mis du temps à me laisser frôler par les autres jouebeurs... j'ai toujours beaucoup de mal avec certains, comme dans la vie: il est question d'espace vital. Peur de les rencontrer, peur de ne pas tenir la route sur la longueur, je peux ne pas donner signe de vie extrêmement longtemps, même à ceux que j'aime vraiment. C'est comme une drogue, ou de l'anorexie, je commence doucement... puis ça prend de l'ampleur dans le temps... et je disparais, dopée à la solitudine ;o) Miss Fluoxetine est comme ça, elle va, elle va pas, et elle va seule, des fois...