Assise, refermée sur moi-même,
à terre, froid le sol, entre le mur et le lavabo, je pleure,
et j'attends. Il vient, se pose à côté de moi
et me console. Il n'est patient que dans ces moments-là... il
sait. Il sait qu'elle me manque. "Je garde tout ça en
moi toute la journée..." Il est là et je me
déverse. Comment une pensée si éloignée
du drame peut m'y ramener...?
Et puis je me suis démaquillée,
j'ai fait couler tout ce noir sous l'eau, ma peau est flétrie,
le plisse les yeux, ça pique. La tête dans la serviette.
Passage dans le salon, virage vers le bureau et mon homme me
dit "viens vite, c'est pour toi", en effet, déjà
c'était Tracks, et ensuite c'était un reportage sur les
Suicide Girls & Cie... jolies images, du oldschool et des petites
nétoiles en veux tu en voilà, plaisir de mes yeux, réconfort de l'âme
un court instant.
J'allais raconter la suite de mon périple lyonnais mais finalement, non.